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Cher membre du Club, 

Avant d’investir dans une startup, retenez bien cette phrase :

“Financer une startup, c’est comme pêcher dans la vase”

Autrement dit : à mettre son argent dans une jeune pousse, on risque de s’embourber et ça ne sent pas bon. 

Et pour cause : 90% des 12 000 startups françaises feront faillite dans les mois qui viennent.[1] [2]

Ce qui signifie que les investisseurs perdent leur argent dans 9 startups financées sur 10. 

Pour 320 000 employés en France, c’est donc la promesse à court terme du chômage. Et pourtant, ces jeunes actifs qui sont vos enfants, vos neveux, vos cousins, ne jurent que par l’univers “startup”.

Eux voient les 10% de succès : les gros chèques des investisseurs, les introductions en bourse, la retraite avant 40 ans.

Il faut reconnaître que lorsqu’elles explosent, certaines startups font gagner à leurs actionnaires énormément d’argent. Vente-privée.com, Deezer, OVH, BlaBlaCar et des dizaines d’autres sociétés ont créé des fortunes en 10 ans, parfois même moins.

Des plus-values fabuleuses qui activent votre radar d’investisseur, et vous n’êtes pas tout seul : au total 5,4 milliards d’euros ont été investis dans les startups[3] en France en 2020.

Soit autant d’argent placé par des investisseurs qui espèrent faire partie des 10%. 

Vous en faites peut-être partie, ou bien souhaitez en être. Je vais vous partager quelques clés pour vous décider. 

Retenez d’abord ceci : si les risques sont énormes, les gains potentiels le sont aussi. 

3 conseils pour réduire le risque lors d’investissements dans des startups

Seulement 5% d’épargnants particuliers investissent dans les startups et ce n’est pas une question de risque, mais d’opportunité.

Le plus souvent, il s’agit des économies des fondateurs et de leur entourage. Après tout, tout le monde ne connaît pas un entrepreneur qui se lance.

Bonne nouvelle n°1 : Ces 5% d’épargnants pourraient devenir 20%, voire 30% dans les années à venir.

Car depuis 10 ans aux USA et maintenant en Europe, des investisseurs ont décidé de créer la bourse des startups. Et de permettre aux épargnants d’acheter et de revendre librement des parts de startups.

CartaCaptionSharespotDealcab : ces plateformes offrent la possibilité aux salariés des startups d’exercer leurs stock-options (appelées BSCPE en France) et ainsi de mettre leurs actions sur le marché.

Concrètement, vous pouvez vous retrouver actionnaire de DoctolibBlaBlaCar, ou Deezer en quelques clics (pour ne citer que les startups françaises les plus connues). Des sociétés qui ont passé le stade de la rentabilité, et qui font partie des 10% les mieux valorisées.

Bonne nouvelle n°2 : en investissant au capital des TPE ou des PME, vous bénéficiez d’un crédit d’impôt de 18% du capital engagé. Exemple : si vous placez 3 000 € dans une startup cette année, vous aurez une réduction d’impôt de 540 € l’année suivante.

Il y a cependant un point d’attention majeur.

Malgré l’échange d’actions, il n’est pas garanti que l’information financière sur la société vous soit accessible. Sauf exception, vous n’aurez donc pas un droit de regard sur la gestion de l’entreprise, ni sur ses comptes ou ses projections. Vous devez faire confiance aveuglément à l’équipe dirigeante et à son projet…

Comment sélectionner une startup : les 3 critères que je regarde en premier 

Explorons comment sélectionner ou non une startup avec l’exemple de Swile, une startup dont vous pouvez acheter les actions sur Caption.

1. Interrogez-vous sur le réalisme du projet de l’entreprise. Si vous le comprenez totalement, si vous estimez qu’il y a un marché qui correspond à l’offre, et que vous avez listé les risques potentiels : c’est une première étape. Bonus : si le projet vous semble vraiment utile, ainsi qu’à votre entourage, c’est bon signe. 

Cas concret : Swile a pour projet d’être la carte ticket-restaurant du futur. Elle évite aux entreprises et aux salariés de gérer les titres restaurant au format papier (utile), permet de payer comme une carte bleue sans code et sans limite quotidienne. D’autre part, la carte Swile fonctionne aussi avec les chèques cadeaux / mobilité etc. des entreprises (marché important). Elle compte déjà des dizaines de milliers de clients et fonctionne dans la plupart des commerces de bouche (alimentation et restaurants) en France (ça marche déjà).2. Vérifiez le pedigree des dirigeants. Essayez de savoir ce qui fait précisément leur talent et leur avantage par rapport à la concurrence. Sont-ils des gestionnaires aguerris ? Des entrepreneurs à succès ? Des génies de l’informatique ? Quels sont leurs diplômes? Tout le monde veut monter une boîte à succès, mais presque personne n’est capable de le faire. Les dirigeants doivent vous rassurer.

Cas concret : Le patron de Swile est Loïc Soubeyrand. Il a déjà monté et vendu une première entreprise dans le digital pour 300 millions d’euros. Entrepreneur dans l’âme, il a l’ambition de dépoussiérer le monopole des tickets restaurants qui n’a pas bougé depuis 40 ans.

3. Regardez vos voisins autour de la table. Renseignez-vous pour savoir si la startup est financée par des fonds de capital-risque ou des business angels. Le cas échéant, vérifiez quels sont leurs succès, et à quel stade d’investissement en est la société. Plus vous rentrez tôt (série A ou avant), plus votre plus-value a des chances d’être élevée.

Cas concret : BPI France, Idinvest, et consorts sont les investisseurs de Swile et sont d’excellents financiers. Swile en est à sa 3ème levée de fonds (série C) : il est donc intéressant de rentrer au capital dans ces conditions rassurantes (risque beaucoup plus faible), mais la plus-value sera moins forte.

Je précise que je n’ai aucune action Swile et que je ne cherche pas à en acheter ! Mais j’admire leur réussite et leur capacité à offrir un service vraiment utile.

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