Cher(e) membre du Club,
+21% tous les ans, depuis 65 ans.
Il est passé d’un pécule de 105 000 $ à un fonds de 1 080 milliards.
Mais si vous pensez que Warren Buffett a « un don surnaturel »… vous vous trompez.
La réalité est plus banale… et bien plus accessible pour vous et moi : Buffett analyse, mesure, attend, puis il se positionne.
Et quand il achète, il va sur des entreprises “planche à billets” (tellement rentables qu’elles donnent l’impression d’imprimer leur cash – et surtout qui versent ce cash à leurs actionnaires).
Donc s’il a un don, c’est plutôt celui de la patience. Il bénéficie aujourd’hui de 65 ans d’intérêts composés !
Depuis 1 an, Warren Buffett s’est positionné massivement sur Domino’s Pizza. Et moi aussi.
Résultat : +16% en 12 mois.
(Et je ne compte pas les 4 dividendes reçus en cash sur mon compte entretemps.)
Et ce n’est que le début, car quand Warren Buffett se positionne, c’est pour le TRÈS long terme :
- Il détient des actions Coca–Cola depuis 37 ans
- Des actions Apple depuis 10 ans
- Des actions Heinz depuis 12 ans
- Des actions American Express depuis 61 ans !
La patience, je vous dis.
Mais pourquoi en 2025 une chaîne de pizzas attire l’un des investisseurs les plus sélectifs au monde ?
Voici 4 raisons :
1. La prévisibilité
Commande → préparation → livraison → re-commande.
La pizza n’est pas une “promesse technologique”, c’est une habitude.
Depuis 40 ans, Domino’s Pizza est la promesse d’avoir une pizza chez vous en moins de 30 minutes.
Le modèle est simple : des commandes récurrentes. Et une optimisation constante des opérations : temps de préparation, temps de livraison, etc.
2. La bonne gestion du capital
Buffett aime les dirigeants qui parlent peu et distribuent l’argent aux actionnaires.
Et Domino’s combine dividendes en hausse d’un côté et rachats d’actions de l’autre. Avec moins d’actions en circulation, cela fait mécaniquement plus de bénéfice par action pour l’investisseur.
3. Une marge de manœuvre tarifaire
En cas d’inflation ou de hausse du prix de l’énergie, la marque peut activer des leviers simples pour maintenir ses marges : tailles des pizzas, promos dynamiques, prix de la livraison.
4. Lisibilité boursière
Buffett n’a pas acheté une “histoire à écrire”, ou une promesse future. Il a acheté une machine à cash avérée, au bon prix, pilotée par des opérateurs qui vous reversent ce cash.
Et je l’ai suivi.
Pas par idolâtrie, par arbitrage d’information.
Domino’s n’est pas un “coup”. C’est une méthode.
Quand un poids lourd comme Buffett entre au capital d’une machine à cash, il se passe 3 choses très concrètes :
- L’élan : davantage d’acheteurs arrivent, les analystes s’y intéressent, et les grands investisseurs se rassurent.
- La revalorisation : peu à peu, le marché revoit son prix.
- Le coussin de sécurité : l’horizon de très long terme de ces gros acheteurs amortit le bruit du quotidien.
Quand les médias ont commencé à parler de l’investissement de Buffett dans l’assurance Chubb, le titre a sauté d’environ +7 % dans la foulée pour atteindre un plus haut historique.
Pareil pour UnitedHealth cet été : l’action a bondi d’environ +12 % en une séance.
Sans parler des maisons de négoce japonaises (Mitsubishi, Mitsui, etc.).
Depuis les premiers achats de 2020 de Warren Buffett, les prix des actions ont été multiplié par 2 ou 3 selon les groupes.
Mitsubishi a pris +374 % sur 5 ans.
Berkshire a encore relevé ses participations cet été, et les cours ont salué la nouvelle.
C’est pour cette raison que chaque jour, je surveille les positions des grands gérants et les achats au comptant des dirigeants.
Je filtre ces transactions avec mes indicateurs personnels, construits et perfectionnés au fil du temps.
Et je me positionne.
Le résultat n’a rien de magique : c’est une question de calendrier.
Vous vous placez avant le grand public. En suivant des initiés qui ont accès à des informations privées.
Objectif : capter la partie la plus rentable des mouvements d’initiés… avant que tout le monde ne les voient.
Je vous reparle très vite.
D’ici là, visez juste et placez bien.
Felix Baron
