Cher membre du Club,
J’espère que vous aimez danser.
Et dites-le comme vous préférez : swinguer, valser, tanguer…
Car en 2025, ça va souffler : les conditions sont réunies sur les marchés, en politique, en société.
Mais ce n’est pas une mauvaise nouvelle d’avoir du vent dans les voiles – regardez l’indice VIX ci-dessous :
L’année où la volatilité progresse de +45%, la bourse américaine bat tous ses records.
En l’occurrence, vous pouvez faire rimer volatilité avec opportunité. C’est ce que j’ai fait l’an passé – et je compte bien poursuivre !
Donc aujourd’hui, je voudrais dresser un bilan rapide et transparent de mes performances en 2024.
Le but, c’est bien sûr d’ajuster votre stratégie pour 2025.
600 milliards de regrets
J’ai parlé de transparence : voici les performances de mon P.E.A. résumées par mon courtier.

Mon portefeuille s’en sort correctement, mais quel regret sur les USA !
J’évite habituellement d’investir sur les indices, mais il faut être honnête : investir sur un ETF S&P 500 m’aurait rapporté +24% !
Sauf que… les USA ne sont pas éligibles au PEA. Ça n’interdit pas d’avoir un compte-titres par ailleurs, bien sûr. Et puis, qui investit tout son portefeuille sur un indice ?
Avant de parler de mon compte-titres : un mot sur les USA, donc sur la tech, donc sur l’intelligence artificielle.
Fin septembre 2023, j’ai lu un article du fonds Sequoia (un des plus grands acteurs de la tech), intitulé « La question à 200 milliards de l’IA ».
L’auteur – expert du secteur tech – y faisait un calcul très simple :
1$ de revenu encaissé par Nvidia doit générer 4$ de revenus pour ses clients – pour que leurs investissements d’IA soient rentables.
Sauf que les clients de Nvidia (Google, Microsoft, Apple, Meta, Oracle, Alibaba, Tencent, X, Tesla pour les plus connus) dégageaient à l’époque au maximum 15 milliards de dollars sur leurs projets IA.
Cela faisait un trou de 185 milliards en septembre 2023. À mesure de la croissance folle de Nvidia, le trou est passé à 200, puis à 600 milliards en juin 2024.
Ce qui signifiait une chose sur le papier : la tech est en train de brûler des centaines de milliards de dollars, sans aucun résultat.
C’est la raison principale pour laquelle j’ai été « prudent » sur la tech : je tenais absolument à observer le nouveau marché de l’intelligence artificielle.
Et c’est un relais de croissance phénoménal. C’est le plus gros gisement de gains de productivité qui soit – je vais faire une conférence dans quelques jours sur le sujet.
Car si les sociétés tech investissent bien, leur hégémonie est assurée.
Mais attention, je le répète : il y a le risque qu’elles ratent certains investissements.
De mon côté, j’ai identifié et testé une stratégie pour profiter de l’IA « à ma façon », en réduisant les risques.
Et les premiers résultats arrivent sur mon compte-titres. Je vous en parlerai lors de ma conférence.
Le meilleur des 3 mondes en portefeuille
Puisque je mentionne mon compte-titres :
2024 m’a donné une information précieuse. Il vous est possible de détenir des valeurs qui :
- Génèrent des plus-values ;
- Versent des dividendes élevés ;
- Maintiennent un niveau de risque réduit.
Le meilleur des 3 mondes, en quelque sorte. Bien sûr, il y a une condition.
Celle d’avoir les pieds sur terre : il faut attendre des rendements « mesurés »… logique, car vos risques seront limités. En pratique, ça rapporte 15% par an.

J’appelle ce compte-titres « le bunker » : j’y intègre des actions quasiment indestructibles. Elles progressent sans que je m’en occupe. Cette année, j’ai fait 4 transactions en tout (sur 14 actions).
« Les meilleurs investisseurs en bourse sont paresseux » : il y a un peu de ça dans la stratégie du bunker.
Moins vous faites de transactions, moins vous surveillez les mouvements de vos actions, et plus vous gagnez : c’est prouvé statistiquement.
Le bunker vous permet de se protéger d’un ennemi redoutable : votre psychologie ! Là aussi, je vous en reparle très vite.
Mes euros bientôt à zéro
Pour finir, mes placements qui ont le plus performé en 2024 sont l’or et les cryptomonnaies.

Sans surprise : dans une année marquée par la hausse de la volatilité (+45%) et l’incertitude, l’or ne pouvait que progresser.
Mais cette hausse liée à l’incertitude (défection de Joe Biden aux élections, dissolution en France) est purement conjoncturelle.

Pour moi, la progression de l’or – comme du Bitcoin doit s’observer à plus long terme.
Sur les 5 dernières années, l’once d’or a gagné +76% et le Bitcoin (en dollars) +1 080% !
Et ce, pour une raison profonde : la perte de valeur des principales devises (euro, dollar). Certains parlent d’inflation, mais l’inflation ne dégrade pas forcément la monnaie quand elle accompagnée d’une forte croissance.
Ce n’est pas le cas aux USA, et encore moins en Europe. Tant que :
- Le taux de croissance du PIB sera inférieur à l’inflation ;
- Les banques centrales feront tourner la planche à billets ;
Je demeurerai acheteur sur ces 2 valeurs de réserve. Car dans ma stratégie (Bitcoin, Ethereum, quelques altcoins), la crypto est une protection. Pas une spéculation.
Volatilité, pelles et pioches
Parlant de protection, regardez à nouveau le graphique du VIX :

À part les pics – en rouge – d’excès de pessimisme du 5 août (krach express du carry-trade) ou du 18 décembre (la Fed annonce ralentir ses baisses de taux d’intérêt), je n’ai pas eu « grosse frayeur » en 2024.
Mais cependant, pour vulgariser le graphe du VIX, le « pessimisme » a progressé de +45% sur les 12 derniers mois : il y a toujours plus d’euphorie, comme autour d’une finale de coupe du monde.
Alors, qu’avez-vous à craindre ?
- Le côté imprévisible de Donald Trump – même si son premier mandat a du vous habituer ;
- L’inflation qui ne ralentit pas aux USA ;
- La croissance qui ne repart pas en Chine ;
- La baisse de l’euro, celle du dollar, par rapport aux monnaies fortes.
Face à tant d’incertitudes, j’ai une conviction. Au lieu de parier sur le gagnant ou le perdant du match, achetez-vous le stade.
Investissez dans les gradins, la billetterie, la buvette et les produits dérivés.
Peu importe l’issue : vous aurez profité de la volatilité.
Bons investissements,
Felix Baron